Le commerce alimentaire, une classe d’actifs résiliente et attractive pour les investisseurs

Le commerce alimentaire, une classe d’actifs résiliente et attractive pour les investisseurs

C’est indéniable, les commerces alimentaires font partie des commerces essentiels, dont on ne peut se passer. S’il est évident que les consommateurs auront toujours besoin de faire leurs courses, les habitudes et formats changent. Physiquement, en ligne, ou via des formats hybrides tels que le click and collect, comment fait-on ses courses en 2022, et surtout, comment ces nouvelles habitudes affectent-elles les investissements dans cette classe d’actifs ?

Une chose est sûre, les consommateurs français tiennent à leurs courses en magasin, ce qui en fait des actifs résilients et stables pour investir (à noter cependant que tout investissement comporte des risques). Malgré la montée en puissance des services de livraison de courses à domicile – opportunités actuellement étudiées par Greenman Arth – seuls 2% d’entre eux souhaitent acheter plus de produits alimentaires en ligne en 2022 qu’ils n’en achetaient en 2021*.

Les points de ventes physiques demeurent le canal le plus prisé pour faire ses courses, et les commerces alimentaires continuent à ce titre d’enrichir leurs services en proposant de plus en plus largement le click & collect, un développement auquel la crise sanitaire a largement contribué. Ainsi, tous nos investissements portent sur des actifs proposant cette solution à leurs clients, car nous croyons que ces actifs pourront bénéficier à la fois des ventes « conventionnelles » de produits essentiels, mais que leur localisation leur permet de développer leurs ventes encore davantage avec de l’omnicanal.

Si les habitudes de consommation tendent à évoluer (et que les performances passées ne sont pas un indicateur des performances futures), les commerces alimentaires européens ont prouvé leur résilience, avec une performance stable dans le temps, malgré les fortes périodes d’inflation en 2007-2008 et 2011. En effet, alors que l’inflation faisait s’envoler les prix (+6,2% en 2008, +3,2% en 2011), les performances des commerces alimentaires est restée identique (+/- 0% en 2008, -0,1 en 2011)*.

On observe par ailleurs une augmentation significative des investissements dans le secteur des commerces alimentaires, qui passe de 6% en 2016 à 20% en 2020, preuve de l’attractivité grandissante de cette classe d’actifs.**

*selon une étude de McKinsey (State of grocery, 2022)

** selon une étude de Union Investment & JLL (European Grocery Real Estate Market, 2021)

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